Contemporains de Jean Chevalier

Andry-Farcy: conservateur du Musée d’Art Contemporain de Grenoble dans les années 30, il va entretenir des relations avec nombres d’artistes, Jean Chevalier bien sûr, mais aussi le sculpteur d’origine italienne Emile Gilioli (1911-1977)

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Michel Larionov (Mikhaïl Fiodorovitch, 1881 - 1964), peintre, décorateur et chorégraphe d’origine russe naturalisé français, à l’origine en 1911-1912, avec sa femme Natalia Gontcharova, du « rayonnisme », l' un des premiers mouvements picturaux non figuratifs. Dans un manifeste publié en 1913, il explique que les rayons de couleurs peuvent suggérer une autre dimension hors du temps et de l' espace, la “quatrième dimension”.

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Les moissonneurs

Kazimir Severinovitch Malevitch (Kiev, 1878 - Leningrad, 1935), peintre ukrainien créateur à partir de 1913 de la théorie du suprématisme, à l’origine de l’abstraction géométrique (Carré blanc sur fond blanc, 1914). Mais après la révolution russe de 1917 ses conceptions se heurtèrent à l’art officiel stalinien et il retourna à un académisme moins créatif.

Suprématisme
(Supremus n°58 avec jaune et noir)

Malevitch, Carré noir,1923
huile sur toile 106 x 106 cm
(Saint-Pétersbourg, Musée national russe)

Malevitch, Carré blanc sur fond blanc, 1918
huile sur toile 78,7 x 78,7 cm
(New York, Museum of Modern Art)

Malevitch, Carré rouge, 1915
huile sur toile 53 x 53 cm
(Saint-Pétersbourg, Musée national russe)

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Marcel Michaud: Il est à l’origine du groupe lyonnais “Témoignages” qui comptera parmi ses membres illustres Le Moal, Bertholle, Manessier, Wstahly et Etienne Martin, contemporain de Jean Chevalier, élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon de 1928 à 1933 qui écrira dans un manifeste du groupe:
«…Le choc des mille aventures mystérieuses de chaque instant est tellement baigné d’éternité que l’on y découvre invariablement l’homme mis devant l’absolu. Cela est capital, il me semble. J’essaie de l’exprimer en sculpture (rien de nouveau), comme telle femme inconnue l’exprime par l’amour, telle autre par la prière. Je ne vois pas de différence dans tout cela, car tout est fait pour des fins qui n’ont pas de limites… »

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Gino Severini(Cortona, 1883 - Paris, 1966), peintre italien qui s’exprimera dans une large palette de styles:
-Divisionnisme, juxtaposition sur la toile de touches de couleur pure, encore appelé néo-impressionnisme ou pointillisme et dont le principal théoricien fut Seurat.
-Futurisme (œuvres de 1910-1915), courant esthétique et littéraire initié en 1909 par l’écrivain italien Marinetti qui exalte la vitesse, la simultanéité des sensations, la beauté de la machine et de l’action, la guerre, la virilité, la violence. Quatre autres peintres italiens rejoignirent Marinetti: Giacomo Balla, Umberto Boccioni, Carlo Carra et Luigi Russolo.
-Cubisme (œuvres de 1915-1920), mouvement classiquement attribué à l'initiative de Picasso (Les demoiselles d’Avignon, 1906-1907) et de Georges Braque (Paysages, 1908 - Qualifiés de "Cézanniens"). Les sujets y sont représentés fragmentés, décomposés en plans géométriques; on y retrouve l’influence de Paul Cézanne qui vient de s'éteindre (1906) et de l'art négro-africain (sculptures, masques) déjà connu des Fauves. Albert Gleizes était également un des principaux animateurs du mouvement.
-Néo-classique (œuvres de 1921-1934)
-Abstraction géométrique, dans son œuvre à partir de 1949, études de formes et de couleurs basées sur des rapports mathématiques. On retrouve dans ce courant de l’Art Abstrait Kandinsky (après 1920), Mondrian, Malevitch, Vasarely et aussi Robert Delaunay chez qui on devine l’influence du mouvement d’abstraction lyrique.

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Daniel Gloria (1908-1989) est d'origine Bourgignogne. Il s'installe à Lyon en 1920. Son inspiration artistique va évoluer après guerre vers le cubisme à la suite de sa rencontre en 1947 avec Gleizes, qui, comme pour Jean Chevalier sera déterminante. Mais le parallèle ne s'arrête pas là; c'est en effet la Galerie Houg qui a aussi récemment présenté une large rétrospective de ce peintre lyonnais.

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(Dernière mise à jour: 01 septembre 2001)

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