Jean Chevalier, peintre à Lyon

> Cet ouvrage a reçu le Prix du Manuscrit du Département du Rhône en 2002 <

A l'occasion du lancement de ce livre, s'est tenu le jeudi 10 Avril de 17 à 20 h à la Galerie Olivier Houg 13, rue Jarente 69002 LYON (métro ligne A, arrêt Ampère Victor-Hugo), dans le salon « Red Room » le vernissage d’une exposition d’œuvres de Jean Chevalier présentant des toiles de la période post Gleizes, notamment de quelques grands formats, et en particulier, d’une toile que nous venions de faire restaurer.

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Quelques photos de l'exposition
(Photos et traitement numérique: M. Garrigou-Grandchamp)

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ÉDITIONS LYONNAISES D'ART ET D'HISTOIRE

  2, quai Claude Bernard
69007 LYON
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Ouvrage de 96 pages couleur sur beau papier au format 20,5 x 27 cm, 40 illustrations, couverture couleur cartonnée,
pelliculée, cousue fil textile, dos carré, avec tranchefil au prix de...............................................30 €

Il est prévu un tirage limité à 50 exemplaires numérotés, avec tirés à part des portraits de Jean et Paulette Chevalier
(21 x 29,7 & 42 x 29,7 cm sur papier offset 140g) réalisés par Albert Gleizes au prix de......45 €


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Le Livre "Jean Chevalier, Peintre à Lyon" au Salon du Livre de Lyon 2003

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Paul Régny
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Un admirateur, Maurice G.
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Pierre Dazord
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De G à D Jean-Jacques Lerrant, René Gachet
et Claude Chaumat
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Pierre Dazord

(Photos numériques: M. Garrigou-Grandchamp)
 
 

Ont participé à l'ouvrage
(par ordre d'apparition dans le livre)

René et Alain BASSET
Photographes d'Art

Pierre DAZORD
Professeur des Universités, en retraite

Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP
Docteur en médecine

Jean WERTHEIMER
Ancien Assistant en ophtalmologie des hôpitaux de Lyon

Jean-Jacques LERRANT
Inspecteur général des spectacles au Ministère de la Culture, en retraite

Henri GIRIAT
Fondation Albert Gleizes

Paul REGNY
Peintre

Simon JALLADE
Psychiatre des hôpitaux

Barbara MINET
Plasticienne

Jean-Paul PETIT
Psychologue

Marie COLAVITA
Chargée des relations publiques au Musée Paul Dini

Claude CHAUMAT
Maître de conférence de l'Université de pharmacie, en retraite


Issu des contributions de la Table ronde sur l'œuvre de Jean Chevalier (6 décembre 2001 à Lyon à la Maison Rhodanienne de l'environnement), ce livre constitue en quelque sorte l'histoire d'une fidélité originale, celle d'un disciple fidèle en allant au-delà de la théorie acceptée, comme si le maître lui-même l'avait chargé d'une mission de transgression.

Jean Chevalier (1913-2002) est en effet de ceux pour qui la peinture doit exprimer "la parole profonde", aider à la connaissance de soi. Influencé à ses débuts par Robert Delaunay, puis par Albert Gleizes, il devint l'assistant de ce maître qui, après avoir été le théoricien du cubisme, cherchait à dégager les lois de la peinture propres aux grandes époques antérieures à la Renaissance. Ayant été initié au "tableau-objet", Jean Chevalier entreprit sa quête personnelle qui le rapprocha de la liberté d'expression des peintres américains; par là, sa démarche et son œuvre originale ont leur place dans l'esprit contemporain.

L'Association "Les Amis de Jean Chevalier", et son Président Pierre Dazord, à l'origine du colloque et de cet ouvrage collectif, souhaitaient fixer les témoignages des contemporains du peintre et les premières études d'historiens afin d'éclairer une œuvre dont l'auteur avait fui les bruits de la renommée, une œuvre exemplaire par sa lente montée de la règle à la liberté.


Extraits d’une lettre (30/06/2005) de Jean-Philippe Catonné, praticien hospitalier en psychiatrie, responsable du département  d’art au centre psychiatrique de Clermont de l’Oise, docteur en philosophie, enseignant à l’U.F.R. « Arts plastiques et sciences de l’art » de l’Université Paris I  Panthéon-Sorbonne  , à propos du livre Jean Chevalier, peintre à Lyon .

«... Ayant organisé récemment une exposition conjointe des œuvres de 75  patients et de 6 artistes professionnels dirigeant leurs travaux, exposition présentée en juin 2005 à la Chapelle Saint Louis   de la  Salpêtrière de Paris , j’ai grandement apprécié l’étude collective consacrée au peintre et instituteur  Jean Chevalier, lequel a animé un atelier de peinture au Centre de Santé mentale de l’hôpital de jour de la M.G.E.N. de Lyon. Ce que disent Simon Jallade et Barbara Minet de l’orientation imprimée par Jean Chevalier à cet atelier apparaît semblable à celle du département que je dirige : Sa peinture, écrivent-ils, restait donc centrée sur le geste, le faire. Il excluait toute référence à la psychologie et à la maladie mentale. De même, l’œuvre n’était pour lui ni un objet à interpréter cliniquement ni un médium thérapeutique. A l’atelier on ne faisait pas d’Art-Thérapie mais de la peinture.( Jean Chevalier op. cit. p.50) Tel est aussi le primat que nous donnons au travail dans l’atelier.
Dans cette étude collective consacrée à l’œuvre de Jean Chevalier, j’ai retrouvé une pensée proche  dans l’article de Pierre Dazord sur « le maître d’école » qui se situait, écrit-il,  à l’opposé des bavardages pédagogistes sur l’enfant (p.57) et mettait l’accent sur le geste, ce qui n’autorise pas tous les graffitis ou barbouillages complaisamment pris par certains pour  … de l’Art (p.58)
D’une façon générale, j’ai apprécié un livre de critique d’art où les auteurs appartiennent à la catégorie de ceux qui partent, non pas de leurs idées préconçues et extérieures à l’objet de leurs commentaires, mais, au contraire, des œuvres elles-mêmes, de leur intériorité, afin de permettre au spectateur, à tout amateur d’art, un meilleur accès à ce qui lui est présenté ...»

http://www.chi-clermont.fr/artthe/index.html




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